- Quand nous avons entouré les tables avec les rubans. Luigi
- Au tableau. Quand on dormait avec une musique. Calypso
- Mettre le casque, taper au tableau. Les rubans, ça faisait un lit de reine, on se croyait dans un château. Clément
- La construction avec le ruban. J’ai eu l’impression d’être dans un autre monde. Mathys
- Quand on dormait. C’était marrant de suivre du doigt le ruban avec les tables. Bénédicte
- Quand on est rentré en classe, ce n’était pas pareil. Dormir dans la classe, ça faisait bizarre. Noé
- Avoir le casque sur les oreilles et décorer la classe avec les bandes blanches. Quentin
- Construire avec les rubans, dormir avec un oreiller bleu et doux. J’ai eu l’impression qu’on était ailleurs. Clara
- Lever le doigt de différentes façons. J’ai moins aimé au fond de la classe faire ce qu’on nous disait. Les rubans, ça rappelait un tipi. Daïna
- C'est dormir. Et faire glisser le doigt sur le scotch et regarder dans les longues-vues. Ilias
- Quand on était serrés contre le mur et construire avec les rubans, et dormir parce qu’on ne devait pas réfléchir, mais pas trop le jeu de la longue-vue. J’ai adoré parce qu’on était dans un rêve. Titouan
- Quand j'ai mis le casque et qu'on s'est allongé avec un coussin. Et aussi regarder dans les jumelles. Justin
- Lever le doigt et dessiner dans l’air. J’ai eu l’impression d’être dans un autre endroit. Le décor m’a fait penser à un chapiteau de cirque. Naël
- Quand on dormait. Ce qu'on a fait dans la classe on aurait dit un énorme bébé fantôme ! J'ai adoré. Nathan
- S’allonger avec le coussin, et au tableau suivre le ruban avec le doigt. C’était moins bien quand on a levé le doigt. J'ai cru être dans une cabane. Jemima
- Le décor avec les rubans, on aurait dit un chapiteau. Mais je n'ai pas aimé dormir. Edouard
- Enrouler le ruban au pied des tables, quand on dormait et qu’on a tapé sur le tableau. Zoé
- Décorer la classe de rubans. Allongée avec le coussin, j’ai trouvé que ça ressemblait à un tipi d’indien. Elise
- Dormir dans la classe et frapper sur le tableau. C’était bien d’avoir un casque. Sasha
- Faire la cabane avec les rouleaux et quand on a dormi. La classe imaginaire était belle. Thomas C.
- J’ai pensé que la classe au début ressemblait à un cirque, puis à une fleur. Vanina
- Voir dans les longues-vues. C’était génial, j’ai eu l’impression d’être dans un rêve ! La classe changeait. Ça avait l’air d’une toile d’araignée ! Thomas L.
L’animation “Danse en classe” est intéressante à plusieurs égards. Elle offre des situations inductrices en production plastique et écrite, en équipes et individuelle, sollicite et libère l’imagination des enfants. Elle fédère également le groupe-classe autour d’un projet et d’un vécu commun.
La séance déstabilise car le décor et le déroulement sont très inattendus. C’est une véritable surprise qui désacralise la classe en tant que lieu d’apprentissage.
Pendant l’activité, le déroulement spécifique pour l’enseignant est judicieux car il le place en situation d’observateur, ce dont nous avons rarement l’occasion en classe. Attirer le regard vers un enfant en particulier, observer sa posture, imaginer son ressenti, nous rappelle que parfois nous perdons de vue l’individualité, et que ce regard détaché de nos préoccupations purement pédagogiques peut nous révéler de précieuses informations sur nos élèves.
J’aurais aimé avoir l’occasion d’écouter les directives données aux enfants après la séance.
L’implication active dans un deuxième temps préserve le lien et la complicité avec les élèves. Elle nous montre combien il est difficile en action de se concentrer sur ses propres sensations et qu’un travail dans cette direction nous aiderait peut-être à mieux contrôler nos réactions au quotidien.
Le bilan de ce projet est donc très positif pour tous. Néanmoins les courriers échangés en amont et les contraintes liées au retour des textes sont un peu difficiles à gérer au niveau du temps.
Merci pour nous avoir fait vivre cette expérience.