Pôle Ressources
Laboratoire, Séminaires, Bodystormings, Germoir de pratiques
A.I.M.E. construit et anime depuis plusieurs années, en collaboration avec l’Université Paris 8, un Pôle ressources pour les "Projets artistiques socialement et corporellement engagés" : les PasKe. Nous appelons PasKe des « formes d’art collectives qui affectent la sphère publique de manière profonde et significative » (Pablo Helguera), et le font à partir du corps et du mouvement. Ces PasKe se déploient en milieux sociaux, éducatifs, carcéraux, en milieu de soin, auprès de personnes éloignées des théâtres, de l’art, en situation d’exclusion.
Ce Pôle est un laboratoire d’expérimentation, de recherches et un réseau de partage de pratiques. Il s’adresse aussi bien aux artistes de la danse qu’aux médiateurs, médiatrices culturels.les, aux professionnels et professionnelles du soin et du social. On y expérimente, nomme, partage les savoirs et les pratiques, et on y participe à la production de ressources utiles.
Le Pôle ressources se développe autour de trois axes de travail :
- MOUVEMENTS ENGAGÉS : séminaire et rencontres ouverts à toutes et tous (rendez-vous ci-dessous)
- LES BODYSTORMINGS : un réseau de groupes d’entraide et de pratiques entre professionnels et professionnelles de terrains, à Nantes, en région parisienne, .... (rendez-vous sur cette page)
- UNE PLATEFORME DE RESSOURCES en accès libre et en construction (podcasts, témoignages, outils,..)
C’est un espace de travail par et pour le collectif, avec
- Des méthodologies collectives de partage des expériences et des savoirs ouvertes et en libre accès.
- Un lien avec la recherche pour une pensée critique et une compréhension des enjeux éthiques et politiques d’un art socialement engagé.
- Des démarches expérimentales fondées sur la pratique et des valeurs d’égalité entre les diverses formes de savoirs (savoirs sensibles, théoriques, cliniques...).
LES SÉMINAIRES MOUVEMENTS ENGAGÉS
MOUVEMENTS ENGAGES (Séminaires et Bodystormings) est un laboratoire initié en 2021 par Isabelle Ginot autour des projets artistiques impliquant la danse et les pratiques corporelles dans une démarche sociale à l’attention des publics éloignés des théâtres et de l’art comme expérience sensible.
Il s’est construit depuis en conversation permanente entre deux types de rendez-vous : les rencontres / séminaires MOUVEMENTS ENGAGÉS présentés ci-dessous et le(s) groupe(s) de travail et d’entraide des BODYSTORMINGs (lien à droite).
Ouvert à tous et toutes, ce séminaire construit une pensée critique tournée vers le terrain et nourrie de débats interdisciplinaires.
Les séances regroupent des artistes de la danse, praticien.ne.s somatiques, membres des équipes d’établissements de travail social, soignants, éducatifs, de structures culturelles, étudiants et étudiantes, chercheuses et chercheurs concerné·e·s par ces questions : Quelle est la place du corps, du mouvement et de la création dans le changement social ? À quelles conditions des projets de danse et de pratiques corporelles peuvent-ils aussi porter l’émancipation et la solidarité entre usager.e.s et professionnel.le.s au sein d’établissements éducatifs, soignants, sociaux ?
5 RENDEZ-VOUS SÉMINAIRES SAISON 2024/2025
Accès libre sur inscription : contact@individus-en-mouvements.com
Horaires : 14h à 17h (susceptibles de changements)
Lieu : La Ménagerie de Verre - 12 rue Paul Léchevin - Paris 11ème
- mardi 17 décembre, 14h-17h : Studio Balanchine
TOUCHER, RÉPARER.
Avec Isabelle Ginot, Violeta Salvatierra, Lex Frattini
Le « toucher » est pris, aujourd’hui plus que jamais, dans des tensions sociétales intenables. D’une part, les luttes féministes et LGBTQIA+ crient l’urgence d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec des formes de « toucher » qui se confondent avec ces violences. Mais l’urgence de cette lutte porte aussi un risque d’essentialisation du toucher en une seule forme qui serait celle de la violence et de l’abus.
D’autre part, nous sommes nombreuxses à mobiliser « le toucher » au sein de relations de soin à la recherche d’un échange d’attention et de respect mutuel qui engage réparation, apaisement et soutien. Nos techniques pourtant s’inscrivent dans des relations le plus souvent asymétriques ; et jamais la relation tactile ne peut être extraite d’un épais réseau d’expériences, de représentations, de cultures diverses et parfois divergentes. Traumas, douleurs physiques ou psychiques, cultures où le toucher est assigné à certaines sphères sociales (la médecine, le soin, le maternage, la sexualité, la violence…) rapports d’autorité entre toucheur.euse et touché.e, nombreux interdits institués autour du toucher, brouillent la prétendue limpidité d’un échange tactile orienté vers le soin, le jeu ou la création. Les efforts de codification et d’explicitation du « consentement » ne sauraient suffire à extraire le toucher de cette complexité.
Comment (re) faire une place au toucher dans nos relations avec des personnes dites vulnérables, parfois au cœur d’établissements où ces questions sont taboues ? A quelles conditions le soutien à l’émancipation de certain.es d’entre nous peut il inclure les échanges tactiles, et quelles formes de toucher pouvons nous inventer ?
Violeta Salvatierra est chercheuse, danseuse et praticienne de Rolfing, et intervient régulièrement auprès de personnes précarisées, incarcérées ou en souffrance psychique.
Lex Frattini est danseur, formateur et militant autour des violences sexuelles. Il s’intéresse à la manière de faire l’expérience sensible, pratique, incarnée, des savoirs théoriques qui animent son désir de justice sociale. Depuis 15 ans, il consacre son temps à accompagner des personnes touchées par les violences sexuelles, improviser/bouger/ performer, apprendre, transmettre, se soigner, lutter…
- mardi 8 octobre, 14h-17h : Studio Cocteau
COMMUNS, À TRAVERS LES CLÔTURES ?
avec Isabelle Ginot, Pascal Nicolas-Le Strat et Louis Staritzky
MOUVEMENTS ENGAGÉS pense les pratiques que conduisent des danseurs, le plus souvent dits « contemporains », au sein d’établissements de soin, le plus souvent soumis aux normes institutionnelles dominantes. Comment faire « communs », avec la danse, au sein d’établissements pris dans un nombre inextricable de clôtures et de démarcations entre des groupes qu’il s’agit avant tout de « différencier » (les soignants et les soignés, les cadres et les non-cadres, les adultes et les enfants, les valides et les handicapés, etc.) ?
Pascal Nicolas-Le Strat et Louis Staritzky sont sociologues, et s’attachent à faire de la recherche un espace de communs avec les concerné.es. Pour cela, ils questionnent les processus (comment faire recherche), mais aussi les temporalités et les espaces de la recherche, ainsi que les modes de partage de ce qu’on appelle habituellement les « résultats ».
Pour cette séance « en commun », nous partagerons nos façons de faire, les zones de difficulté et les bricolages grâce auxquels l’art et la recherche peuvent se faire espaces de communs avec celleux qui, trop souvent, sont considérés comme les « autres », les délaissés ou les exclus.
En savoir plus sur Pascal Nicolas-Le Strat et Louis Staritzky
En corecherche : https://en-corecherche.net/
Fanzinothèque : https://comme-un-fanzine.net
Pascal Nicolas-Le Strat : https://pnls.fr/
Louis Staritzky : https://en-corecherche.net/louis-staritzky/
- samedi 1er février 10h-13h
- mardi 4 février 14h-18h : Studio Balanchine
- mardi 29 avril14h-18h : Studio Balanchine
Saisons antérieures
Sur la saison 2023/2024, ces rendez-vous seront le support à la poursuite de la construction d’un lexique de questions clés liées aux PASKE.
Chaque séance alterne apports théoriques, récits d’expériences et mises en débats. L’ensemble cherche à expliciter les fondements éthiques et politiques de tels projets, ainsi que les éléments d’un vocabulaire commun :
- Mardi 7 mai 2024 - 13h30/16h30
ENTRAIDE ET SOUTIEN MUTUEL avec les Groupes d’entraide mutuelle
Lieu : Le Regard du Cygne, Paris 20ème
Nous accueillerons une assemblée de gemeurs et gemeuses (Asnières-sur-Seine, Aulnay-sous-Bois…) qui partageront leurs expériences des ateliers de danse, ainsi que Dimitri Benard, danseur et animateur d’un atelier de danse au sein de trois GEM, Aimée Dubuisson et Antje Lhéry, animatrices des GEM d’Asniere-sur-Seine et Aulnay-sous-bois. La discussion sera animée par Marina Ledrein, artiste-chercheuse, Violeta Salvatierra, artiste-chercheuse, et Isabelle Ginot, enseignante-chercheuse.
Les « projets artistiques socialement et corporellement engagés » (PasKe) sont, très majoritairement, des projets de danse pensés par les artistes, leurs tutelles, les médiateurs, les programmateurs ; bien plus rarement, par leur « destinataires ». Il s’agit, le plus souvent « d’apporter l’art » et la pratique artistique à des groupes, des publics, des personnes supposées en avoir besoin (et supposées ne pas savoir qu’elles en ont besoin). La parole, la voix, le désir de ces personnes n’est presque jamais écouté, encore moins suscité. Que serait un projet de danse porté par ses destinataires ? Que serait un projet de danse adressé par des « bénéficiaires » à des artistes ? de quelles danses peut-on avoir besoin, ou envie ?
Il existe tout de même, depuis longtemps, des collectifs, des groupes, des structures où la pratique artistique est suspendue au projet des participants, qui se situent ainsi non pas comme les « destinataires » ou les « bénéficiaires », mais bien plutôt comme les initiateurs, initiatrices.
Les Groupes d’entraide mutuelle (G.E.M.) et les clubs thérapeutiques en sont des exemples ; initiées par le courant de la psychothérapie institutionnelle depuis les années 50, ces structures aujourd’hui instituées, quoique demeurant très minoritaires, sont des outils pour que les personnes concernées, usagères de la psychiatrie, puissent initier et élaborer leurs projets et non consommer des projets pensés pour eux mais sans eux. Dans ces structures, les ateliers artistiques, et notamment les ateliers de danse et de mouvement, sont nombreux, et leurs formats diversifiés, de l’invitation d’un artiste professionnel invité à l’auto-organisation s’appuyant sur les ressources des membres du club ou du GEM. Quelle est la place de ces ateliers dans la vie de ces collectifs et de leurs membres, quels en sont les formes diverses ?
Nous discuterons de ces questions
- Mardi 9 Avril 2024 - 13h30/16h30
INCLURE ?
avec Myriam Rabah-Konaté, Françoise Davazoglou, Isabelle Ginot
Lieu : Cromot, maison d’artistes et de production - 9 rue Cadet, 75009 Paris
Le terme d’inclusion envahit les discours, publics et médiatiques, tout en faisant l’objet de nombreuses critiques. En danse, et particulièrement pour les projets socialement engagés, il est courant de croire à une « totale inclusivité » de certaines formes (l’improvisation ou la composition instantanée, par exemple). Pourtant, le cours de danse, l’atelier, le jam, le processus de création, sont autant de dispositifs qui structurent des places, des rôles, un dedans et un dehors, des normes corporelles, et qui n’échappent pas aux rapports de domination ordinaires -– ceux de genre, de classe, de race, de validisme en particulier.
Nos deux invitées partageront leurs expériences de deux sortes de « milieux » de pratiques très différents : Myriam Rabah-Konaté, celui du jam de Contact improvisation, depuis son expérience de danseuse franco-marocaine noire ; Françoise Davazoglou, depuis son expérience d’interprète de la pièce de Mickaël Phelippeau, De Françoise à Alice, avec sa fille Alice Davazoglou, danseuse, chorégraphe et porteuse de trisomie 21.
À partir de leurs récits, il s’agira de réfléchir aux dispositions concrètes qui pourraient déjouer ces impensés et soutenir un accueil véritable au sein de nos pratiques.
***
Myriam Rabah-Konaté est danseuse, documentariste sonore et autrice. Elle pratique le mouvement depuis sa rencontre avec la danse improvisée au Maroc. Elle collabore actuellement avec le chorégraphe marocain Radouan Mriziga en tant qu’interprète dans sa pièce Libya. Nourrie d’une pratique de cartographie sensible, elle explore dans ses documentaires radios une géographie vécue de son territoire d’enfance (Écouter la Muette, l’histoire des mémoires d’une cité de Drancy (France Culture, 2023) ; Ce qui disparaît. Cartographie sonore de la nostalgie dans le 93 (France Culture, 2024). Elle a co-écrit l’article « Ce qui nous retient de nous toucher » avec Emma Bigé dans l’ouvrage La perspective de la pomme. Histoires, politiques et pratiques du Contact Improvisation (2021) ainsi que le livre jeunesse Le Nil, fleuve des pharaons (2024).
Françoise Davazoglou est pédagogue, danseuse « amateure », et chercheuse en danse sur les rapports entre danse et handicap mental. Elle a fondé, avec sa fille Alice Davazoglou, danseuse, auteure et porteuse de trisomie 21, l’association Art21 (Association Regard Trisomie 21), qui travaille à changer regards et pratiques, par la danse, sur le handicap mental. Ateliers en mixité, parité handi/non handi, interventions par les personnes porteuses de handicap mental auprès de publics dits « valides », Art21 est un laboratoire de transformation sociale qui passe par la danse, et qui collabore avec de nombreux chorégraphes contemporains. Françoise et Alice sont les interprètes d’une pièce de Mickaël Phelippeau créée pour elles en 2020 : De Françoise à Alice. Françoise conduit par ailleurs une recherche doctorale intitulée « Danse et condition handicapée » à l’université Paris 8. Plus d’information ici.
- Mardi 24 octobre 2023 - "SCÈNE(S)"
Avec Maíra Gerstner et Isabelle Ginot
Lieu : Centre National de la Danse C.N.D., Pantin (93)
Depuis le début de Mouvements engagés, nous tendons à opposer œuvres scéniques et projets « socialement engagés », supposés s’exclure mutuellement. Pourtant, les établissements de soin ne sont ils pas aussi, à leur façon, des scènes ? les multiples façons d’entrer en danse, dans ces espaces, de danser et de faire danser, ne supposent-ils pas l’invention de nouveaux registres de scènes ? la recherche de performance, pour les usagers, et par les usagers, se passe-t-elle de l’existence d’une « scénification » symbolique et imaginaire de l’espace et des relations ? Quelles scènes fabriquons-nous comme espace jeu et de relations au sein de ces espaces ?
Maira Gerstner partagera sa recherche autour de telles questions, à partir de la figure de l’artiste brésilienne Lygia Clark (1920-1988), et de sa propre pratique.
Maíra Gerstner est doctorante en Arts de la Scène à l’Université de São Paulo (Brésil). Après un parcours professionnel dans le théâtre et la danse, elle a suivi une formation en psychomotricité somatique et étudie l’héritage de l’artiste brésilienne Lygia Clark depuis 2013.
- Mardi 28 novembre 2023 - 10h30/16h30
PÉDAGOGIES : HORIZONTALES, VERTICALES ?
Rencontre avec Valentin Schaepelynck
Lieu : Centre National de la Danse C.N.D., Pantin (93)
MOUVEMENTS ENGAGÉS pense les pratiques que conduisent des danseuses, danseurs, le plus souvent dits « contemporains », au sein d’établissements de soin, le plus souvent soumis aux normes institutionnelles dominantes. Ces ateliers, pratiques de création, souvent nourris d’idéaux pédagogiques d’horizontalité et d’émancipation, tracent ainsi leur chemin dans des espaces où hiérarchies et verticalités sont majoritairement la norme.
Une telle contradiction peut-elle devenir féconde, et quels micro-espaces peuvent être ouverts dans le contexte de ces rencontres ? Que nous dit-elle de ce que l’on peut entendre par institution ? Comment entendre cette notion, à la fois banale et obscure, car semblant se dérober dès que l’on tente de la définir rigoureusement ? En quoi la mettre au travail aussi peut s’avérer nécessaire lorsque l’on se retrouve à intervenir en contexte institutionnel ? Que signifie intervenir d’ailleurs ?
Telles sont les questions que nous poserons à Valentin Schaepelynck, à partir de ses recherches sur les analyses institutionnelles, et en dialogue avec les usages pédagogiques de l’atelier de danse.
Valentin Schaepelynck : De formation philosophique, Valentin Schaepelynck enseigne au département des Sciences de l’éducation de l’Université Paris 8 (Laboratoire Experice). Il intervient régulièrement également auprès du CFPI (Centre de Formation des plasticiens intervenants) de la Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg. Ses travaux portent sur l’histoire et l’actualité de l’analyse institutionnelle sous ses différentes formes (auteur de L’institution renversée, publié aux éditions Eterotopia en 2018), sur les usages théoriques et pratiques de la notion d’institution, sur l’histoire et l’actualité des antipsychiatries ou encore sur la politisation des enjeux éducatifs.
- Samedi 27 janvier 2024 - 10h/17h
ENGAGER SES AFFECTS
avec Julie Nioche, Isabelle Ginot, Catherine Perret, et d’autres invités à confirmer
Journée exceptionnelle : rencontre avec le séminaire « Micro-révolutions dans les institutions psychiatriques et éducatives » (Catherine Perret)
Lieu : Cromot, maison d’artistes et de production - 9 rue Cadet, 75009 Paris
Dans les pratiques du lien que sont d’abord les pratiques du soin, et certaines pratiques artistiques, il est question d’affects. Qu’en est-il cependant de la place de ces affects, entre jeux pulsionnels, états de corps et gestes partagés ? Et pouvons-nous nous satisfaire, étant donné nos pratiques, de la représentation issue de la tradition sociologique quipense l’affect sur le mode de la contagion, comme un processus qui part de l’individu pour s’étendre au collectif ?
Pour cette journée exceptionnelle de rencontre entre nos deux séminaires, il s’agira de rechercher les questions et les pratiques communes. Comment engageons-nous nos propres affects, thérapeutes, artistes, soignants ? Quelles sont les places diverses du corps et du sentir ? Ces questions, nous nous les poserons à partir des perspectives de nos deux séminaires (psychanalyse, pratiques somatiques et danse), et de la diversité des formats de l’échange et de la réflexion. Exposés, conversations, mais aussi expérimentations sensibles alterneront pour analyser la manière dont les affects peuvent être engagés collectivement, aussi bien par la parole que par le geste, et définir de nouvelles formes de liens et de nouvelles pratiques de ces liens.
Saison 2022/2023
Qu’est-ce qu’une institution, un établissement, qu’est-ce qu’un projet artistique pensé pour ces établissements ?
Qu’entend-on par « vulnérabilité », publics fragiles, empêchés, éloignés, est-ce que nos pratiques transforment ces catégorisations ?
De quelles histoires, de quelles idéologies et croyances héritons nous pour de tels projets ?
Quels savoir-faire spécifiques (des artistes, des équipes soignantes, des médiatrices et médiateurs) ont été construits et peuvent être partagés et transmis ?
Comment construire des outils à la fois efficients, et critiques ?
Comment s’appuyer sur nos expériences sans être piégé.e.s par les routines ?
Que transmettre à de jeunes artistes ou de jeunes professionnel.le.s pour qu’elles et ils inventent à leur tour leurs propres pratiques ?
- 6 juin 2023 - 14h-18h avec Catherine Perret, philosophe et psychanalyste & Isabelle Ginot, enseignante chercheure
Qu’entend-t’on par imaginaire ?
Maison de la Philo, Romainville
avec les Rencontres chorégraphique internationales de Seine Saint Denis
- 17 avril 2023 14h-18h / Le Regard du Cygne, Paris 20
- 13 mars 2023, 15H-20h00- Centre National de la Danse, Pantin
- 30 janvier 2023 15h-20h00/ Centre National de la Danse, Pantin
- 5 décembre 2022, 15h-20h00/ Centre National de la Danse, Pantin
- 17 octobre 2022, 15h-20h00 / L’échangeur - théâtre de Bagnolet
Saison 2021/2022
- 28 septembre 2021 10h-13h, 15h-18h / Laboratoires d’Aubervilliers
Introduction : cartographier la diversité des projets artistiquement et corporellement engagés.
- 16 nov - 10h-13h – 15h-18h / Laboratoires d’Aubervilliers
Penser l’institution, pensées institutionnelles
- 14 décembre, 10h00-18h00 - Université Paris 8 / Amphi X (Journée d’études conjointe avec le séminaire Arts, écologies…)
Défaire l’institution, refaire un milieu
- 15 mars, 10h-13h, 15h-18h / CND, salle de conférences
Artistique, thérapeutique, pédagogique? que faire avec les catégorisations, comment les défaire (1)
- 19 avril 10h-13h, 15h-18h / Les Laboratoires d’Aubervilliers
« Eux et nous » : que faire avec les catégorisations, comment les défaire (2). Invitée : Catherine Perret, autour de Fernand Deligny
- 17 juin 2022 -14h-18h / Bibliothèque Elsa Triolet de Bobygny
Dernière journée de la saison 21/22 du Laloratoire accueillie par notre partenaire des Rencontres Internationales de Seine-Saint-Denis.
S’accorder ? s’entendre ? jouer avec les malentendus.
Un projet artistique en établissement, c’est toujours le travail commun de collectifs multiples : usagers, soignants, artistes, cadres de l’établissement, tutelles : c’est ce qui fait la richesse de ces projets, et parfois aussi la grande difficulté. Comment commencer, de quels communs avons-nous besoin pour nous entendre ? Quelles pratiques peuvent aider à fonder ce commun initial ? comment faire jouer les malentendus ?
Ouvert à tout·e·s les professionnel·le·s
(artistes, enseignant·e·s, membre d’équipes porteuses de projets, institutionnel·le·s etc.)
Saison 22/23 et 2021/2022
PODACSTs sur cette saison à venir
Saison 2022/2023
Qu’est-ce qu’une institution, un établissement, qu’est-ce qu’un projet artistique pensé pour ces établissements ?
Qu’entend-on par « vulnérabilité », publics fragiles, empêchés, éloignés, est-ce que nos pratiques transforment ces catégorisations ?
De quelles histoires, de quelles idéologies et croyances héritons nous pour de tels projets ?
Quels savoir-faire spécifiques (des artistes, des équipes soignantes, des médiatrices et médiateurs) ont été construits et peuvent être partagés et transmis ?
Comment construire des outils à la fois efficients, et critiques ?
Comment s’appuyer sur nos expériences sans être piégé.e.s par les routines ?
Que transmettre à de jeunes artistes ou de jeunes professionnel.le.s pour qu’elles et ils inventent à leur tour leurs propres pratiques ?
6 juin 2023 - 14h-18h avec Catherine Perret, philosophe et psychanalyste & Isabelle Ginot, enseignante chercheure
Qu’entend-t’on par imaginaire ?
Maison de la Philo, Romainville
avec les Rencontres chorégraphique internationales de Seine Saint Denis
17 avril 2023 14h-18h / Le Regard du Cygne, Paris 20
13 mars 2023, 15H-20h00- Centre National de la Danse, Pantin
30 janvier 2023 15h-20h00/ Centre National de la Danse, Pantin
5 décembre 2022, 15h-20h00/ Centre National de la Danse, Pantin
17 octobre 2022, 15h-20h00 / L’échangeur - théâtre de Bagnolet
Saison 2021/2022
28 septembre 2021 10h-13h, 15h-18h / Laboratoires d’Aubervilliers
Introduction : cartographier la diversité des projets artistiquement et corporellement engagés.
16 nov - 10h-13h – 15h-18h / Laboratoires d’Aubervilliers
Penser l’institution, pensées institutionnelles
14 décembre, 10h00-18h00 - Université Paris 8 / Amphi X (Journée d’études conjointe avec le séminaire Arts, écologies…)
Défaire l’institution, refaire un milieu
15 mars, 10h-13h, 15h-18h / CND, salle de conférences
Artistique, thérapeutique, pédagogique? que faire avec les catégorisations, comment les défaire (1)
19 avril 10h-13h, 15h-18h / Les Laboratoires d’Aubervilliers
« Eux et nous » : que faire avec les catégorisations, comment les défaire (2). Invitée : Catherine Perret, autour de Fernand Deligny
17 juin 2022 -14h-18h / Bibliothèque Elsa Triolet de Bobygny
Dernière journée de la saison 21/22 du Laloratoire accueillie par notre partenaire des Rencontres Internationales de Seine-Saint-Denis.
S’accorder ? s’entendre ? jouer avec les malentendus.
Un projet artistique en établissement, c’est toujours le travail commun de collectifs multiples : usagers, soignants, artistes, cadres de l’établissement, tutelles : c’est ce qui fait la richesse de ces projets, et parfois aussi la grande difficulté. Comment commencer, de quels communs avons-nous besoin pour nous entendre ? Quelles pratiques peuvent aider à fonder ce commun initial ? comment faire jouer les malentendus ?
Ouvert à tout·e·s les professionnel·le·s
(artistes, enseignant·e·s, membre d’équipes porteuses de projets, institutionnel·le·s etc.)
PARTENAIRES
Le Pôle ressources est développé par A.I.M.E. en collaboration avec L’Université Paris 8 / Musidanse.
Il reçoit le soutien par l’accueil ou l’aide à la production de ressources des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis, du Centre
National de la Danse, du Studio Regard du Cygne et cherche activement d’autres partenaires.
MOUVEMENTS ENGAGES (Séminaires et Bodystormings) est un programme initié en 2021 et accompagné depuis par l’équipe de A.I.M.E.- Association d’Individus en Mouvements Engagés & le département Danse de l’Université Paris 8.
MOUVEMENTS ENGAGÉS a reçu un soutien des Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis en 2022 et de La Maison des métallos – Paris en 2020/2021.
Le groupe BODYSTORMING d’Île-de-France rassemble notamment Isabelle Ginot, Julie Nioche, Stéphanie Gressin, Véronique Ray, Nathalie Hervé, Marine Desessard, Marina Ledrein, Miléna Gilabert, Violetta Salvatierra, Laure Bathol, Alessia Vecchiet depuis les débuts en 2021.