Administration Stéphanie Gressin + 33 (0)2 40 35 70 88 contact@individus-en-mouvements.com

Presse

A.I.M.E.
"Prendre soin des imaginaires et des situations"

Repères, cahier de danse n° 46 -  DANSE et SOINS, décembre 2020
Article coécrit par Isabelle Ginot & Julie Nioche, avec la participation de Camille Noûs.


"Revenant sur leurs expériences de recherche et de pratique, les autrices se livrent à une exploration du soin de nos imaginaires. En s’appuyant sur eux dans des contextes institutionnels, elles favorisent une ouverture sensible et perceptive.(...)"

La revue est disponible à l’achat sur le site de l’éditeur La Briqueterie / CDC du Val-de-Marne : https://www.alabriqueterie.com/fr/la-revue-rep%C3%A8res/danse-et-soins-1
Les articles sont disponibles à l’achat séparément sur CAIRN :https://www.cairn.info/revue-reperes-cahier-de-danse-2021-1-page-15.htm

A.I.M.E. - Un laboratoire chorégraphique sensible

Culture et recherche - n°136 - Automne 2017

"Danser avec les pratiques somatiques" - sept. 2017

Interview croisée de Julie Nioche, Emmanuelle Huynh et Fabienne compet pour la Revue 303 - automne 2017 - dossier "Cultures du soin"

 

Revue de presse générale A.I.M.E. & Julie Nioche à télécharger

Principaux articles parus sur le projet général, les pièces, les actions, la recherche..

Mise à jour mai 2015 (20Mo)

Balletanz - Thomas Hahn, juillet 2009 et Dansermag, février 2010

Interview croisée de J. Nioche, I. Ginot et M. Repellin
Traduction de l’article en français (extrait) - publication dans Dansermag / février 2010
L’Association d’Individus en Mouvements Engagés (A.I.M.E.) s’est lancée dans une aventure à la croisée de tous les chemins du corps. Isabelle Ginot (auteure, chercheuse et enseignante à Paris VIII), Julie Nioche (chorégraphe) et Michel Repellin (thérapeute pour séropositifs) s’expliquent.

Julie Nioche
Julie Nioche fait jaillir l’émotion des corps

Le Monde - 27 octobre 2020 - portrait par Rosita Boisseau
(...) Comment trouver malgré tout de la liberté dans la contrainte? " Encore une question à laquelle Julie Nioche apporte des réponse miroitantes depuis vingts ans. Dans ses spectacles d’abord, mais aussi dans les nombreuses actions menées dans le milieu médico-social par A.I.M.E. (...)

Carte Blanche à Julie Nioche sur Maculture.fr

Comment échapper à l’ordre des choses ? - octobre 2020
https://mailchi.mp/502abb0e8036/lettre-dinformations-n-18-t-4528308?e=bca372c371

UNE DANSE EN RAPPORT AVEC SES SENSATIONS INTERIEURES

LA TERRASSE - hors serie mars 2020 - entretien avec Julie Nioche, par Nathalie Yokel

"(...)Comment passer de l’intime au plateau ?
J. N. : « Intime » n’est pas le bon mot, je m’en méfie. Je ne recherche pas l’intimité ou une histoire personnelle pour la mettre sur scène. À partir de l’unicité de la personne, je m’efforce de rencontrer des socles communs, que j’ai appelés des archétypes, des endroits qui nous construisent mais qui nous dépassent, comme la solitude, la peur, l’enfance. Je me rends compte que je travaille de plus en plus sur la notion de rêve, qui recèle une part d’inconscient, mais aussi d’inconscient collectif. Ce qui se joue, c’est comment cela se traduit dans des mouvements. La mise en scène se pose comme un cadre, un environnement qui va associer plusieurs imaginaires. (...)"

Repères - cahier de danse #28 - Virginie Mira, novembre 2011

Dessiner le souvenir
J’ai fait l’exercice de “me souvenir”. Me souvenir de spectacles qui m’ont marquée et qui sont encore vivants dans mon imaginaire aujourd’hui. Sans trop réfléchir, trois univers ont surgi : Endless house de William Forsythe ; trois pièces de Claude Régy : Brume de Dieu, Ode maritime, Comme un chant de David; trois pièces de Julie Nioche : H20CaCO3NaCl, Matter, Nos solitudes. L’équipe de Repères, cahier de danse m’a proposé de fabriquer des iconographies à partir de mes souvenirs. Par la suite nous avons décidé ensemble de disperser ces trois pages tout au long du numéro.

Ozon International - Iliana Fylla, winter 2012-2013

Julie Nioche,The protection of fragility
With pictures like a choreographic poem, Julie Nioche, a unique figure of the contemporary dance scene in France, gives answers with her artistic and social actions over the last fifteen years not only to the question of the ‘fragile’ of being, body and identity but also to its protection.

Spectacles
Doers
ENTRETIEN de J. Nioche par Marie Pons - DOERS

Publié le 21 janvier 2022 - https://www.maculture.fr/doers-julie-nioche

Avec Doers, la chorégraphe Julie Nioche se lance sur les chemins de Lisa Nelson et Steve Paxton, dans un dialogue dansé avec leur pièce improvisée PA RT créée en 1978. Entre travail d’observation, fiction, imaginaire et gestes fantômes, cette nouvelle recherche est l’occasion de revenir sur des questions qui sont au cœur de son travail, de voir comment celles-ci bougent et se nourrissent d’un contexte social et politique mouvant. Un fort désir d’infiltrer la danse dans la cité, en repensant la forme de production et de partage des projets, crée un pont avec la démarche entière de ces chorégraphes actifs depuis les années 1970 à penser le danseur en citoyen investi dans le monde et l’époque dans lesquels il vit.

 « ( …) En tant que danseur.euse, on utilise constamment les pratiques et les outils forgés par ces deux chorégraphes américains, sans toujours identifier que ce sont leurs propositions. Les façons dont ces gestes circulent dans nos corps d’interprètes m’intéressent. J’ai aussi toujours entendu parler de leurs vies à la campagne, ancrées dans un contexte où gestes dansés et gestes agricoles nécessaires au quotidien, comme couper du bois pour se chauffer ou cultiver la terre, sont en lien. J’ai un vif intérêt pour les choix radicaux que tous deux ont fait en tant qu’artistes et en tant qu’humains, en contact avec l’époque dans laquelle ils vivent. (…)

(…) Plusieurs choses m’intriguaient dans la pièce PA RT : la dynamique qui existe entre Steve Paxton et Lisa Nelson, qui alternent solos et duos dans la structure de cette pièce et suivent une partition de consignes que personne d’autre qu’eux-mêmes ne connait. Autrement dit, je suis attirée par la prise de risque et la vulnérabilité qu’ils proposent de partager : leur rapport à l’improvisation et à la composition instantanée.
Qu’est-ce que c’est de vraiment improviser dans la vie, quand est-ce qu’on en a la possibilité ? J’ai la sensation que dans cette période où l’on a beaucoup de choses à inventer, à imaginer pour créer des futurs désirables, l’improvisation nous propose quelque chose. (…)

Lire en entier : https://www.maculture.fr/doers-julie-nioche
ou pdf

La Terrasse - 20 janvier 2022 - N. Yokel

Doers, la nouvelle création de Julie Nioche (entretien)

Pour cette création, Julie Nioche s’empare de PA RT, pièce créée en 1978 par Lisa Nelson avec Steve Paxton. Un travail de mémoire et de fiction qui change notre rapport à l’improvisation.

Propos recueillis par Nathalie Yokel
https://www.journal-laterrasse.fr/doers-la-nouvelle-creation-de-julie-nioche/

Nos solitudes

Julie Nioche a reçu le prix du jury 2010 du Syndicat professionnel de la critique de Théâtre Musique et Danse pour Nos solitudes

Beaux-arts magazine - Sabrina Weldman, octobre 2010

Le spectacle du mois - Julie Nioche, hôte de l’air
Seule en scène et en l’air, la danseuse répond aux cordes du guitariste Alexandre Meyer, reliée par des filins à 200 poulies suspendus...

Mouvement.net - Gérard Mayen, février 2010

Interstices entre poids du corps et choc des personnes
bi-portrait Jean-Yves de Michaël Phelippeau et Nos solitudes de Julie Nioche explorent des zones troubles de la danse. Tandis que le premier tisse une nouvelle relation à l’autre, la seconde transcende les lois de la gravitation.

Bangalore Mirror, 21 avril 2015
Théâtral magazine - Entretien avec Nathalie Simon, avril 2015
La Terrasse - Nathalie Yokel, avril 2010

Celle qui est également capable de monter des performances collectives pour 50 participants trouve toujours dans ses solos  la matière première de son écriture, le socle infaillible de ses recherches. Nos Solitudes, pièce bien nommée, pose solidement les bases d’une recherche sur le rapport du corps à la gravité. Exit la danse en apesanteur, la danse escalade, l’envol acrobatique.... Ici c’est un audacieux système de poids et de contrepoids qui propose une autre résolution, une autre échappée libre vers l’impossible suspension.

 

Les Inrocks - Philippe Noisette, novembre 2010
Vague Intérieur Vague
MA CULTURE - propos de Julie Nioche recueillis par Wilson Le Personnic - septembre 2020

(...) For Vague Intérieur Vague, - hence the title, I was interested in the uncontrollable sensations that come in waves, when one is confronted with a sound, a situation, a gesture, a smell, etc., and that will suddenly revive an emotion or sensations. This type of reaction is not always explicable and is often related to the unconscious. Our behavior and the way we react to what surrounds us is linked to our heritage and our personal history. It is this unconscious that interests me here, the waves of sensations, emotions, images, which come and go. These sensations that overwhelm us are sometimes impossible to name or share. For Vague Intérieur Vague, the challenge was therefore to find a way to bring out images and sensations while having enough projections to restore them and share them with others. (...)

"L’énigme mouvante" - Isabelle Ginot - département danse, Université Paris 8, janvier 2020

« Une femme sans tête multicolore, une fée auréolée de transparence noire, un homme singe, une amazone polyrythmique, un guerrier lointain, une libellule intense. Ils surgissent tour à tour de nulle par t, ou de nos rêves (...) Leur ciel est occupé par une énigme mouvante, monstre, animal, machine, qui bouge avec eux et s’offre, à eux comme au spectateur, à toutes les métamorphoses : ludique, menaçante, enveloppante ou écrasante, solennelle ou grotesque, absurde ou nécessaire : elle accueille nos images, les engloutit ou les fait gonfler dans tout l’espace. (...)

Il s’agit de réaffirmer l’égalité de tous devant les forces de l’imagination, la ressource inépuisable et profondément partageable du sensible, et les puissances réparatrices du rêve.»

Toutelaculture.com - Hortense Milléquant - janvier 2020

Fidèle à elle-même Julie Nioche utilise ici, comme dans NOS SOLITUDES, les suspensions. Si ce ne sont pas des câbles et des poids, dans ce spectacle, elle a choisi des tuyaux accrochés au plafond et crachant de la fumée. Ce lustre étrange ressemble tour à tour à une araignée à cinq pattes, à des boas géants ou parfois à des trompes d’éléphant. L’illusion de ce monde hallucinatoire peuplé de créatures irréelles est renforcée par un jeu de lumière savamment orchestré par Yves Godin. Les projecteurs diffusent ainsi tour à tour des halos blancs, jaunes, verts ou bien encore bleu ou orange, selon l’ambiance qu’elle souhaite projeter.

La représentation dégage une énergie sauvage, quasi tribale, à laquelle Julie Nioche nous a habitué. Et comme à l’accoutumée, elle semble ainsi avoir réussi à viser juste. 

Nos Amours
I/O La Gazette des Festivals - Christohe Candoni, juin 2017

Julie Nioche, l’amour à même la peau
L’interprète expose ces empreintes comme les traces indélébiles que ses histoires d’amour ont laissée à même sa peau et qu’elle tend à réactiver dans la danse. Artiste et ostéopathe, Julie Nioche s’est toujours intéressée à faire du mouvement une expérimentation. Le trajet intime et singulièrement sensible qu’elle suit durant la pièce est né de pratiques somatiques auxquelles elle s’est personnellement livrée. Son corps, mobile et contorsionné, s’agite et vacille, désorienté. Il dit peut-être l’errance et l’indétermination sentimentales. Il se cherche et se livre dans un semblant d’aléatoire alors que tout sonne juste et précis. C’est une exploration saisissante, quasi animale, totalement épidermique, de la sensation enfouie qui se donne à voir avec force.

Anacrouse Paris 8 - MM, juin 2017

Il y a d’abord un dos, dans la pénombre de ce début de représentation. Sa peau est couverte de dessins, peut-être des cicatrices, des plantes, ou des organes : un intérieur affleurant sur la peau, qui se met à bouger, traversé d’énergies isolées. Un battement, une pulsation. C’est doux et précis, comme les frappes des doigts sur le clavecin absent des variations Golberg qui se fredonnent a capella durant tout le spectacle. Un vaste cercle lumineux, au-dessus de la scène, éclaire le corps autant qu’il le transforme en ombre, va jusqu’à l’engloutir.

WIK Rennes 131 - novembre 2016 - 3 questions à Julie Nioche


WIK : Nos amours traite de la mémoire, une notion qui appartient au champ de l’intime, un matériau avec lequel vous travaillez de manière récurrente. Par quel biais amenez- vous cette fois-ci la fragilité et le sentiment à la scène ?

JN : Pour cette création, la question de départ est : «quelles traces ont laissées nos histoires d’amour dans nos corps et dans nos imaginaires ?»
Je l’ai donc abordée à partir de souvenirs des deux danseurs qui l’ont explorée et traduite. Pour les accompa- gner, j’ai fait appel aux pratiques somatiques. Ce processus de création est donc très intime mais ce qui m’importe, c’est que ces traces soient actualisées, que la danse se montre pleine de ces différentes strates déposées en eux.

WIK : La place du créateur musique, Alexandre Meyer, est très importante. Selon vous, quelle forme d’interdépendance existe entre la musique et le corps en 2016 ?
JN : La musique permet aux deux danseurs de porter beaucoup plus qu’eux-mêmes, d’évoquer toute une communauté de présences, de devenir multiples. L’interdépendance est mysté- rieuse : je pense à la création de vibrations communes entre le son et le mouvement, de fréquences, de silences, de dialogues, de transes, de caresses. Je suis étonnée par la force des sou- venirs que nous offre la musique ou la danse.

Mettre en scène est un tremplin international : comment sauvegarder cette présence spontanée, organique du corps lorsque la pièce se joue à plusieurs reprises ?
Ce qui est aussi un tremplin c’est de jouer plusieurs fois face à un public. Je crée des pièces qui permettent d’être toujours questionné, surpris, dérangé, traversé, mis en danger. Je mets en place des contextes qui déroutent pour développer sans cesse nos capacités d’adaptation et de créativité. Il y a toujours des angles morts que nous n’avons pas exploré, pas vu et qui ouvrent sur une nouvelle dimension, une nouvelle note, geste ou lumière. 

Dossier de Presse NOS AMOURS

Relations Presse A.I.M.E.  - Agence Elo A. - Nantes
Elodie Ancelin elodie@ncelin.com
T 09 80 54 26 10 - M 06 11 92 38 34

Matter
France Culture - Journal de 18h - Joëlle Gayot, 24 juillet 2014

Excellente surprise ce Matter mis en scène par Julie Nioche. En moins d’une heure, la chorégraphe impose une danse fulgurante, nerveuse, électrique, sur un plateau qui peu à peu se remplit d’eau noire.[...]Figures soumises au début de la représentation, les quatre interprètes terminent le spectacle par une danse jubilatoire sous un torrent de pluie. Comme si cette lutte avec l’élément eau avait fini de les libérer de leur peur, comme si la danse au fond avait triomphé des contraintes qui menaçaient son existence même. Un grand, grand spectacle de Julie Nioche.

Libération - René Solis, 22 juillet 2014

Une à une chacune des danseuses, geste après geste, se dépouille ou plutôt se fait dépouiller par l’eau. Ce n’est pas un déshabillage, mais bien une mise à nu, au sens propre, avec la tension érotique inhérente. Mais c’est surtout l’image de la mue et de la vulnérabilité qui s’impose.
Carcan. Aux quatre solos succède une partition, avec à chaque fois le rituel du rhabillage et du réajustement de la tenue vouée à disparaitre. Comment se défaire de ce carcan ? Chacune à sa façon, mais ensemble, répond, dans sa dernière partie, Matter.C’est à la fois très simple et très beau.

Le Monde - Rosita Boisseau, 23 juillet 2014

La surprise et la réussite de Matter résident dans son statut rare d’objet plastique vivant. Non seulement les costumes se dissolvent mais le sol se dilue en un tableau mouvant. Blanc au départ, il prend imperceptiblement l’eau par plaques, puis se couvre d’une encre noire dessinant des floraisons étranges dans lesquelles la petite robe se salit. L’inondation transforme le plateau en piscine-patinoire. Tout est ici mis en œuvre par Julie Nioche pour retrouver un corps de sensations brutes, instinctives, singulières à chacune des danseuses.

Le Dauphiné - Vincent Marin, 22 juillet 2014

Voilà une proposition spectaculaire aboutie, franche, radicale, honnête et d’une beauté immense. [...] A mesure que le spectacle se dévoile, le plateau se remplit d’un sang noir dans lequel les danseuses se débattent, luttent et jouent aussi. Entre Soulages et Malevitch, Julie Nioche offre un travail quasi parfait et d’ailleurs le public, passé les applaudissements plus que nourris, reste encore assis face aux interprètes et il flotte alors dans la salle un autre message : « encore » !

L’Oeil - Céline Piettre, août 2014
Les inrocks - Philippe Noisette, août 2014

Chorégraphe, Julie Nioche? Oui sans doute, mais pas seulement. "Je construis des dispositifs chorégraphiques, des environnements dans lesquels il est impossible de se mouvoir, comme dans la vie quotidienne. Des espaces qui poussent à créer du mouvement à partir des sensations", aime-t-elle à dire. On croise depuis déjà quelques années son travail sans vouloir ou pouvoir le cerner : Julie Nioche n’est pas une. Elle est multiple. Elle peut convoquer 50 ou 200 personnes pour ses Sysiphe, ou mettre en scène avec sa complice Virginie Mira des poids de pesée (Nos Solitudes) pour donner à voir une danse sans gravité.

 

Mouvement - Gérard Mayen, mai 2008

Le projet de Julie Nioche redéploie la nudité en danse. La lecture biopolitique des corps, comme la déconstruction de la représentation spectaculaire, au jour esthétique de l’art-performance, ont conduit à percevoir les corps nus sur scène comme habillés d’une autre manière (....). Le corps dépouillé de son constume dans Matter revient à une condensation d’intensité charnelle. Le voici délié de l’image vestimentaire, laquelle est porteuse "de rôles qui nous amusent, nous dépassent, nous étouffent" et participent activement à sa construction. 

 

L’Humanité - Muriel Steinmetz, 2 juin 2008

Les Rencontres chorégraphiques sont l’occasion de retrouvailles avec des artistes à la singularité reconnue comme Julie Nioche qui présente Matter à Montreuil. Matter constitue une tentative de mise à nue de la danse par ses interprètes même (...). L’espace, témoin désormais de leurs évolutions, garde encore trace des signes ébauchés, tel le brouillon noirci d’un texte effacé, tandis qu’elles retournent à l’immobilité première, d’où peut renaître ou pas le mouvement. 

 

PrefMag - Gérard Mayen, octobre 2008
Toute la culture - Amélie Blaustein Niddam, 21 juillet 2014
La Terrasse - Marie Chavanieux, mai 2007
Blog Un soir ou autre, 30 mai 2008
ParisArt.com, 27 mars 2009
Voir - Marion Gerbier, 21 septembre 2009
Héroïnes
Paris Normandie, 14 septembre 2009

Tandis que la très belle voix de Sir Alice sublime ses textes tourmentés rythmés par sa guitare rose, Julie Nioche semble sortir d’elle-même et remplir l’espace d’une présence chargée en émotions. Un peu comme si ses membres, sa tête et son esprit entraient en transe, pénétrés par les sons.

La palette des ressentis se transforme en mouvements qui semblent s’affranchir de la volonté de la danseuse. Une performance atypique et une expérience intéressante où ne subsistent plus qu’une voix puissante et un corps désincarné. 

Voleuse
Surface - Julia Cooke

VIRGINIE MIRA + JULIE NIOCHE
A woman lies on a stage. She rolls over, fidgeting as if sleeping, but pauses halfway through the movement, facing the audience. As she does this, half of her body remains suspended in mid-air. Each time she reaches, kicks, or stretches, she climbs higher, bound to a constellation of falling weights that lever her upwards. She struggles in flashes—here elegant, there frustrated—with the cords around her, seemingly unconscious all the while, until the weights are on the ground, and she hangs 13 feet above the stage. Then, suddenly, she sinks back down to the ground within a circle of rising weights.

Le journal de Saône-et-Loire - Jean-Marc Mazué, 23 novembre 2011
Bangalore Mirror - Khushali P Madhwani, 21 avril 2014
Théâtral magazine - Entretien avec Nathalie Simon, mars 2015
La Sisyphe
Libération - Marie-Christine Vernay, mars 2003

Le ballet reprend corps à Brest
Un panorama de la jeune création au festival des Antipodes
(…) Sans entrave. Les Sisyphe, de Julie Nioche, sont une course éperdue à la vie, alors que fleurs et animaux font tapisserie sur un écran tournant. Comme un boxeur à l’entraînement, Rachid Ouramdane sautille à la corde jusqu’à l’épuisement. Julie Nioche prend la relève et court sur place, à bout de souffle. Ce spectacle est sans entrave, effrontément déployé sur la chanson The End des Doors.(…)

Mouvement.net - Gérard Mayen, mars 2003

L’Hypothèse du renoncement
Julie Nioche signe une pièce énigmatique, au croisement des genres masculin/féminin, mais aussi humain/animal, pour ouvrir sur la fin
Non pas un Sisyphe, condamné à rouler indéfiniment sa pierre jusqu’au sommet d’où elle redescendra inévitablement. Mais deux Sisyphe. Un masculin. Et un féminin. Campant dans une pièce circulaire, qui éjecte des parcelles à son bord. Le regard lorgnant sur le monde animal, mais aussi végétal. La danse s’y épuise, tandis qu’on y entend "The end", de Jim Morrisson.

En Classe
De la danse plein les oreilles

Ballroom déc. 2018

En classe autrement

Article dans la Gazette du Val d’Oise - mars 2018 - par Elodie Taillade
Avec des retours d’enfants et d’enseignants..

Théâtral magazine - Nathalie Simon, mars 2015
Danser - Sophie Lesort, mars 2015

Nous quittons les enfants alors qu’ils sont extrêmement sages et le sourire aux lèvres, ce qui étonne essentiellement leur institutrice qui, en participant à cet exercice, a posé un nouveau regard sur ses élèves. Il y a infiniment de magie, de poésie et d’émotion dans ce spectacle spécialement conçu pour les classes de CE1 à la 6ème qui est intégré dans la programmation du théâtre de Genevilliers. 

 

 

La voix du nord - Catherine Quételard, 21 mai 2014
Nordéclair -Stéphanie Franchomme, 15 mai 2014

Grâce à la Condition Publique et la compagnie A.I.M.E, 14 classes de 5 écoles et collèges roubaisiens vont découvrir toute la semaine leur classe autrement. Transformant leur lieu d’enseignement en un espace de danse, de sensation, de rêverie. Une expérience auditive et corporelle étonnantes chuchotée au creux de l’oreille par la danseuse et chorégrape Julie Nioche dans les classes mêmes. [...] Le quotidient scolaire s’efface au profit d’une invitation à la rêverie et aux sensations pures. 

 

 

 

Sud Ouest - Marie-Françoise Jay, 5 avril 2014

Les Enfants sont également devenus créateurs et acteurs du spectacle, qui a consisté à transformer leur salle de classe, créer un espace et y faire des choses inhabituelles.. avec au final une petite sieste dans le calme. (...) L’expérience est unique et relève de la propagation de l’acte artistique au coeur d’un univers où l’imaginaire de l’enfant doit être constamment "encouragé et valorisé". 

 

Mouvement, Mars-avril 2014
Revue Fabrica n°8 - 1 semestre 2014
Rituel pour une géographie du sensible
Agenda - La Terrasse - 23 avril 2018 - N. Yokel

Rituel pour une géographie du sensible
THÉÂTRE PAUL ELUARD / FESTIVAL JUNE EVENTS
CHORÉGRAPHIE JULIE NIOCHE, MUSTAFA KAPLAN, FILIZ SIZANLI

Le nouveau projet de Julie Nioche est inclassable. C’est en tout cas l’assurance d’une expérience « extra-ordinaire » à vivre, un rituel de rencontre avec l’inconnu.

Déjà, avec son précédent projet pour le jeune public, Julie Nioche déboulonnait toutes nos références autour de la représentation pour engager le spectateur dans une dimension d’écoute et de participation active et sensible. Que nous réserve ce qu’elle appelle aujourd’hui « rituel » ? En pleine création avec Mustafa Kaplan et Filiz Sizanli, la chorégraphe nous confiait : « On a envie d’être entre l’installation, l’action, et la performance en tant que danseur. Mais de façon horizontale, c’est-à-dire très démocratique, sans forcément de prise de pouvoir de la part des danseurs pour que les autres deviennent regardeurs. Il s’agit d’une immersion pour que chacun puisse prendre sa place là où il a envie d’être : soit observateur, soit acteur, soit ultra acteur… ». Une expérience sensible à découvrir en fonction des contextes de présentation du projet, qui composera avec les espaces et les personnes qui s’y trouvent… 

N. Yokel

https://www.journal-laterrasse.fr/rituel-pour-une-geographie-du-sensible/

Qu’est-ce qui vous amène ?
Toute la Culture - Amélie Blaustein Niddam, 15 juin 2017

Julie Nioche et Gabrielle Mallet, le corps comme matière instable à June Events
Hier soir, sous le regard éteint du papa de Bambi empaillé, de plumes et autres trophées de
chasse, l’ostéopathe Gabrielle Mallet demande "Qu’est ce qui vous amène ?". Ce sera le titre
du spectacle. Elle demande, longtemps, beaucoup, comme si cette question était insoluble. Elle est simple pourtant, elle est celle du praticien face au patient. Elle n’est simple qu’en apparence. Julie Nioche, danseuse et elle aussi ostéopathe, arrive, en legging léopard pour faire écho à la salle aux murs chargés du Musée de la Chasse. S’en suit un étrange pas de deux, hyper animal, tout en bienveillance.

Sensationnelle
Ouest France – 29/06/2018 – Patrice SAINT ANDRE

"C’est si bon de danser et de se toucher"

article écrit par Patrice SAINT ANDRE ayant vécu l’expérience aux côtés des résidents de l’EHPAD des Bigourettes à Saint herblain, dans le cadre de la tournée "l"art n’a pas d’âge" avec le Théâthre ONYX

Les Sisyphe
Libération – Mai 2007 - Marie-Christine Vernay,

«(...) Autre grand plaisir offert par Julie Nioche, à l’espace 1789 à St Ouen, « Les Sisyphe x 10 », met en scène des collégiens et des lycéens forts bien encadrés par la chorégraphe, ils ne succombent ni à la performance pure, ni à l’égocentrisme. « Que représente pour vous un groupe d’adolescent en résistance ensemble ? ». Le spectacle répond parfaitement à cette question. Les élèves ont tous investi le projet commun. Comme quoi, il n’y a pas que les urnes pour s’exprimer. (...)»

Le courrier de Russie - Marie Gouelleu, juillet 2008

Inventifs et Engagés
Interview de Loïc Touzé et Julie Nioche, des professeurs de danse français à Moscou.
Du 14 juillet au 2 août, les Russes retrouveront le chemin de l’école. Devoirs de vacances : danse contemporaine. Créée en 2001, l’Ecole d’été TsEKh vise à fournir aux danseurs professionnels et aux amateurs des techniques contemporaines de développement du corps. Invités à animer un atelier, les chorégraphes français Julie Nioche et Loïc Touzé expliquent au Courrier de Russie comment la danse aide à vivre.

La Voix du Nord - V.B., 9 avril 2010

On est ressortis sonnés de la « générale ». Les Sisyphes par la troupe de l’Oiseau-Mouche, c’est du concentré intense, une prestation de seulement vingt minutes qui vous laisse pantois. Quelles que soient leurs difficultés, leur handicap, leur morphologie, tous les comédiens déploient la même énergie, entraînés les uns par les autres, dans un élan survitaminé, pour livrer une performance physique singulière d’une remarquable homogénéité.

Le projet Sisyphe - Enora Rivère, août 2007
Histoires de projets
La Sisyphe est dans sa première forme un diptyque, conçu en 2003, constitué de deux soli dansés par un homme et une femme, comme deux propositions d’épreuves de la solitude face à la pure
dépense performative régie par l’exécution d’une seule et même tâche.
La Sisyphe donc et non Sisyphe du nom du personnage mythique, comme un nom commun, une désacralisation, une simple figure de démonstration, un pronom personnel que chacun peut s’approprier où dans lequel chacun peut se projeter.
Questions-réponses sur le projet d’atelier "Sisyphe" - Julie Nioche et Gabrielle Mallet, mai 2006
Pourquoi rapprocher une pratique de danse et une pratique de kinésithérapie?
Ce rapprochement permet de délocaliser aussi bien les codes de la pratique de danse que ceux du soin thérapeutique. Ce double déplacement de la danse d’un côté et de la kinésithérapie de l’autre change les buts à atteindre. Il ne s’agit donc plus de devenir performatif comme il est attendu d’un danseur ni d’obtenir la réalisation de gestes utiles comme il est souhaité avec un patient. L’atelier se centre sur la qualité des mouvements et la façon dont le sujet les investit avec son imaginaire.
La Terrasse - Marie Chavanieux, mai 2007
L’union, 11 mars 2011
L’union, octobre 2010
Lisbonne, Blog - juin 2006
Central Park
Blog LeMonde.fr - Judith Sibony, 3 septembre 2010

Spectacles grandeur nature
"(...) Parée d’une combinaison rouge et d’une grâce pleine de tendresse, la jeune femme propose dans sa nouvelle création, intitulée « Central Park », un échange aux multiples interlocuteurs : le plus visible est un platane centenaire, les plus impalpables - mais néanmoins cruciaux - sont des sons de guitares électriques, et la mélodie à la fois tendre et rock qu’Alexander Meyer compose sur la pelouse aux côtés de la danseuse. « La présence de ce jardin, des sons extérieurs, des fleurs, tout cela rend mon action beaucoup plus relative que dans un théâtre. Ici, il n’y a pas de hiérarchie entre le mouvement dansé, les sons, l’espace, la musique… », confie Julie Nioche. (...)" Blog LeMonde.fr

Blog Spicyapplesauce - réaction d’une spectatrice, 3 septembre 2010

Hier soir, je suis allée voir Julie Nioche.C’est qui cette fille ? Je l’avais déjà vue et elle m’avait déjà fortement impressionnée. C’est pour cela que je suis allée la revoir. C’est, oui, le même étonnement, la même surprise.Imaginez une jeune personne qui aurait décidé de demander à son corps de n’avoir point de limites... Le lien vers le blog ici

Matter of fact
Les Inrockuptibles - Philippe Noisette, septembre 2007

Festival Entre cour et jardins
Derrière une ligne de feu poussée par le vent, quelques femmes dans de simples robes-tuniques de papier défient les visiteurs. Elle finissent par s’approcher, alors qu’on éteint la rampe de flammes. le jet d’eau déchiquettera aussi leur seconde peau. drôle de pelonton d’exécution qui ferait acte de résistance pour tout dire. Cette performance dure à peine vingt minutes, le temps pour des voisins d’appeler les pompiers. Mais cet incendie intérieur n’était déjà plus. Matter of Fact n’a pas fini pour autant de laisser des traces dans notre mémoire.

Le Bien Public - Dijon, 3 septembre 2007

Ligne de flammes ligne de femmes
Le festival Entre Cour et Jardin fait dans l’original. La danse présentée à la cour de l’Usine met en présence le feu, la femme et l’eau. Un cocktail silencieux paradoxalement revendicateur. Sur une idee de Julie Nioche, avec le soutien du Consortium-Nouvelles Scenes Dijon, huit femmes en blanc se mettent en scene. Sur une musique d’apocalypse, un mur de flammes, des lances à incendie se mettent progressivement en action contre le feu maîs aussi contre un mur de femmes qui se rapproche en silence, inexorablement.
La puissance de l’eau désintègre les vêtements , restent les chairs tourmentées.
L’eau ne parviendra pas à éteindre leur resistance intérieure. Fin de la chorégraphie très contemporaine

Women’s matter
Ouest France - Josiane Gueguen, septembre 2008
H2O-NaCl-CaCO3
Libération - Marie-Christine Vernay, 15 décembre 2005

Julie Nioche, exploration gonflée
Julie Nioche est une acharnée.(…) Elle arrive comme si de rien n’était, détachée. Puis se prend au jeu. La guitare s’emploie à créer un environnement sonore, d’abord discret, puis prenant. Les structures blanches gonflent à outrance. La danseuse, devenue toute petite, tente une percée dans l’immensité blanche. Julie Nioche n’est pas fragile, mais sa silhouette est erratique.…C’est plastiquement irréprochable, et sensuel.

Beaux Arts Magazine - Sabrina Weldman, décembre 2005

Le corps est un paysage
Au Festival d’Automne, Julie Nioche explore le champ illimité des métamorphoses du corps, avec la volonté de vivre les esthéiques sans entraves, à l’infini, et bien au-delà de la danse.

L’Humanité - Muriel Seinmetz, décembre 2005

Julie Nioche danse sur des air-bags
Elle a présenté un spectacle extrêmement gonglé à la chapelle des Récollets, dans le cadre du Festival d’Automne.

En actions
Geste & mondes du soin
Journal du Sida - Laetitia Darmon, novembre 2008

Atelier Feldenkrais, l’aventure intérieure
Depuis janvier dernier, patients et professionnels d’associations de lutte contre le sida et les hépatites expérimentent les bienfaits de la méthode Feldenkreis. Une approche physique - dénuée de toute recherche de performance ou d’effort - pour réinvestir différemment son corps.