La Sisyphe - Presse
Le ballet reprend corps à Brest
Un panorama de la jeune création au festival des Antipodes
(…) Sans entrave. Les Sisyphe, de Julie Nioche, sont une course éperdue à la vie, alors que fleurs et animaux font tapisserie sur un écran tournant. Comme un boxeur à l’entraînement, Rachid Ouramdane sautille à la corde jusqu’à l’épuisement. Julie Nioche prend la relève et court sur place, à bout de souffle. Ce spectacle est sans entrave, effrontément déployé sur la chanson The End des Doors.(…)
L’Hypothèse du renoncement
Julie Nioche signe une pièce énigmatique, au croisement des genres masculin/féminin, mais aussi humain/animal, pour ouvrir sur la fin
Non pas un Sisyphe, condamné à rouler indéfiniment sa pierre jusqu’au sommet d’où elle redescendra inévitablement. Mais deux Sisyphe. Un masculin. Et un féminin. Campant dans une pièce circulaire, qui éjecte des parcelles à son bord. Le regard lorgnant sur le monde animal, mais aussi végétal. La danse s’y épuise, tandis qu’on y entend "The end", de Jim Morrisson.